Après avoir été l’un des derniers pays de la région à créer son ministère de l’environnement (2015), le Panama semble non seulement rattraper, mais dépasser son retard en devenant l’un des premiers pays au monde à reconnaître les droits fondamentaux de la nature.

Par la loi 287, promulguée fin février 2022, le gouvernement déclare que la nature a des droits qui lui permettent d’être défendue devant les tribunaux.

À l’avenir, cette réglementation veillera à la mise en œuvre de toutes les mesures nécessaires pour prévenir et limiter les effets néfastes des activités humaines causant l’extinction des espèces, la destruction des écosystèmes et l’altération des cycles naturels et du climat, notamment l’extraction non durable des ressources naturelles, la pêche non durable et l’émission de gaz à effet de serre, la déforestation et toute autre activité humaine qui détruit la nature.

C’est une très bonne nouvelle dans un pays où la déforestation est endémique, alors même que la richesse naturelle du territoire est unique et exceptionnelle.

Espérons également que cette loi fournira des munitions juridiques aux communautés forestières, telles que les Embera-Wounaan, qui se battent depuis de nombreuses années pour préserver leur précieux patrimoine naturel.

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